Le pari était osé pour le réalisateur argentin José Padilha car faire un reboot du film de Paul Verhoeven c'est un peu comme si l'on touchait à Jurassic Park. Un atout majeur pour se film, le casting cinq étoiles qui le compose. Dans le rôle titre Joël Kinnaman acteur Suédois, qui a notamment tourné pourDaniel Espinosa réalisateur de Easy Money et Sécurité Rapprochée et peut-être du jeu vidéo Assassin's Creed. On retrouve également Samuel L. Jackson, Gary Oldman, Abbie Cornish ou encore Michael Keaton. Devons-nous avoir peur de ce reboot? Réponse: Non.
A l'annonce d'un reboot du film de 1987, il y avait de quoi avoir peur et de se demander si celui-ci allait-il être une pâle copie? En fait, le film nous apporte une vision totalement différente de son prédécesseur avec une histoire qui se déroule dans un futur assez proche. Comme l'a précisé le réalisateur, il voulait intégrer l'évolution de la technologie et l'allier à notre quotidien. Cette mise en scène est du coup tout à fait cohérente et nous plonge totalement dans cette histoire.
Dès les premières minutes nous sommes mis dans l'ambiance qui nous attend. Cette dernière, nous fera penser à un futur pas si lointain et nous rappèlera plus ou moins notre quotidien ou ce que l'on peut voir à la télévision. Par ailleurs, c'est avec aisance que les acteurs se fondent dans ce monde où la violence règne. Entre Joël Kinnaman qui donne sa propre vision de Murphy (émotions, rage) ou encore le grand retour de Michael Keaton en PDG vicieux de la société Omnicorp, le film se veut avant tout humain. On n'oubliera pas la performance de Samuel L. Jackson en présentateur télé avec ces propres convictions, que vous prendrez plaisir à découvrir. Dans le reste des seconds rôles, on n'oubliera pas non plus Jay Baruchell et Jackie Earle Haley qui chacun d'eux apportent leur touche que ce soit humoristique ou plus sombre pour le second.
Dans cette nouvelle version de RoboCop, nous retrouvons un casting prestigieux tel que Gary Oldman, Samuel L. Jacskon ou encore Michael Keaton qui épaulent à merveille Abbie Cornish et l'excellent Joël Kinnaman. Ce dernier incarne avec brio ce flic robot. L'incrustation de l'histoire dans un futur proche est bien mise en œuvre. Le film se veut adulte, violent avec une pointe d'humour. Donc José Padilha arrive avec succès à nous faire adorer ce reboot de RoboCop. Mission réussie.
A l'air des remakes et des reboots, le réalisateur José Padilha prend un pari osé en s'attaquant à un gros morceau du cinéma : Robocop. 27 ans après avoir découvert Robocop au cinéma, il est de retour dans les salles, on pourrait avoir peur au vu d'autres reboots ou remakes peu réussi mais le réalisateur de Troupes d'Elite 1 et 2 a choisi des acteurs qu'il a jugé à la hauteur du projet entre les talentueux Gary Oldman qui incarne le Docteur Norton et Michael Keaton en grand dirigeant d'Omnicorp ou encore les plus jeunes talents tel que la tête d'affiche Joel Kinnaman ou Abbie Cornish dans le rôle de son épouse. José Padhilda a t-il réussi son pari ? Le Robocop d'aujourd'hui vaut-il le Robocop d'origine ?
Dès les premières minutes, on comprend vite que la modernité est le maître mot de ce reboot. Oublié le duo de journalistes assis traitant l'information tel qu'elle vient, place à un Samuel L. Jackson dynamique qui présente les informations tel les shows américains où la dénonciation et les questions sans tabou sont posées.
On y découvre une histoire revisitée avec un Robocop plus humain que jamais contrairement à la version originale où le coté robot prédominait. Joel Kinnaman qui incarne avec brio ce nouveau Robocop, amène sa touche personnel au personnage que l'on connait déjà, on le découvre plus aventureux et plus sentimental puisqu'ici, il est marié et heureux en couple et son fils qui compte plus que tout pour lui. Coté travail, même son coéquipier porte le même nom, il s'agit ici d'un homme et plus d'une femme, vous allez peut-être vous dire où est la parité je vous rassure il y a bien des femmes dans le film et qui ont un rôle important.
Coté technique, n'ayez pas peur pour les effets spéciaux, ils sont assez blufflant et très réaliste, on pourrait même se poser la question de savoir si des robots similaires à ceux du film n'existe pas réellement. Pour les rétissants à ce look, le style de Robocop est très bien amené, avec un look un peu moins imposant et un changement de couleur, tout est modernisé mais vous verrez que vous trouverez des explications au cours du film. La bande-originale a aussi pris un coup de jeune, et celà lui va plutôt bien. Toutes ces modernisations apporteront un charme nouveau à ce reboot.
Bien que l'histoire soit revue au goût du jour, José Padilha réussi sont pari en nous entrainant à nouveau dans cette histoire très futuriste. Contrairement à la version de 1987, on a beaucoup plus de sympathie et de compassion pour le personnage central. Malgré une violence moins visible, elle se perçoit plus ici comme une pression psychologique vis-à-vis de Robocop. Bien que le charme d'antant n'est plus présent, Ce Robocop version 2014 est plutôt une réussite et la touche personnelle du réalisateur est très bien amenée et crée même son propre charme.
En 1987, le réalisateur Paul Vervoehen sort un film devenu culte depuis. Adorateur de SF, il offre le rôle de sa vie à Peter Weller. Un policier mortellement touché devient un alliage entre l'homme et la machine, le Robocop, policier du futur. En manque d'inspiration, les producteurs américains revisitent ce classique et offre une nouvelle vie à RoboCop, sous la houlette de José Padilha.
Fort d'un casting impressionnant (Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley, Jay Baruchel, Aimee Garcia et Samuel L. Jackson), RoboCop est une nouvelle machine de guerre, qui a pour objectif de réaliser un carton et de dynamiser les ventes des jouets et produits dérivés du film d'antan et de nouveau petit frère. RoboCop est un film explosif qui redonne vie à Murphy et qui relance le genre. Les effets spéciaux et les armures sont évidemment bien plus classes que ceux de notre époque mais j'ai le sentiment, connaissant l'ancien, que cette nouvelle mouture n'aura pas le même impact sur la jeunesse d'aujourd'hui que sur notre jeunesse d'antan. J'aurais tendance à penser qu'il y a tellement de sortie hebdomadaire que les jeunes d'aujourd'hui ne peuvent plus être marquer par les films comme nous l'avions été, dans notre temps, avec les Goonies, Sos Fantômes, RoboCop, Alien, Predator ou Retour vers le futur...
A l'instar des opus précédents, on retrouve les quelques notes musicales du thème principal de RoboCop et on s'accroche à son siège lors des scènes d'actions ; certes nombreuses, mais trop souvent articuler sur une seule et unique enquête ; la sienne !
Malgré tout, RoboCop ressort des cartons après tant d'années avec son lot de rumeur. Michael Keaton, le Batman version Tim Burton, ressort aussi de son carton après des années d'absence et démontre qu'il a de sacrés beaux restes. Quant à Joel Kinnaman, il porte le film sur ses épaules et à ce stade, on se demande si elles sont assez larges. Il est très bien dans son rôle mais on est encore loin de celles de Weller... Marqué, petit, par les films de Vervoehen, je ne vois pas d'un très bon œil, ces nouvelles adaptations (à l'instar de Total Recall ou Dredd). Reste que le film est un succès et qu'on annonce déjà une suite... Business is business
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