La société Weta est très connue dans le monde des effets spéciaux et des produits dérivés. On leur doit « King Kong » et « Le Seigneur des Anneaux » pour ne citer qu’eux. La sortie des origines de « La Planète des Singes » met, de nouveau, cette société néozélandaise sur le devant de la scène… On apprécie leur travail et on appréhende les sorties des produits dérivés.
A la réalisation, on retrouve Rupert Wyatt… c'est-à-dire un inconnu… Il s’agit de son quatrième film et les précédents n’ont pas laissé une trace indélébile dans l’univers cinéphile. Au casting, Brian cox, Tom Felton, James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto et John Litghow.
Gamin, j’ai visionné la série et les films avant que Tim Burton chamboule l’histoire. On arrivait donc en terrain connu pour découvrir les origines de nos amis les singes.
Les hommes, dans leur avide recherche de pouvoir, de richesse et d’immortalité, testent leur nouveauté sur des animaux inoffensifs comme les singes (dans le cas présent mais sur tellement d’autres…) Comme bien souvent, il existe des effets secondaires qui se répercutent sur leur espèce. La leur étant si proche de la nôtre, les tests conclus souvent qu’ils seront les mêmes sur l’homme. Si une espèce de singes est rayée de la carte pour que l’homme puisse garder ses souvenirs ou bander plus longtemps, ça n’a pas de prix ; mais c’est un autre débat.
Ici, les chercheurs tentent de faire disparaître le fléau qui nous attend, la maladie d’Alzheimer. Le sérum impliqué donne aux singes de nouvelles facultés et leur offrira la liberté… (Il convient alors de se rappeler des opus précédents).
Et si ce film était le meilleur ? Et si ce film présentait la vraie valeur de l’animal ? Et si ce film tirait à boulet rouge sur des laboratoires sans scrupule à la recherche de bénéfices colossaux. Il suffit de voir le visage s’émerveillé du directeur d’agence lors de l’annonce que le produit fonctionne…
On suit la progression des signes face à la régression de l’homme qui n’accepte pas son devenir. A l’origine le chercheur agit pour l’avancée humaine alors que sa direction agit pour l’avancée pécuniaire. S’en suit un premier accident donnant naissance à un hybride, César, le plus connu de tous les singes (avec ses copains Kong et KiKi)
Bref « Rise of the Apes » est la surprise de cet été. On y découvre, à force d’effets spéciaux de qualité de Weta », un film passionnant et haletant sans explosion et sans star mondiale. James Franco campe le chercheur par qui tout va devenir possible et on félicite, encore, et toujours, le travail admirable d’Andy Serkis. L’acteur se mut en singe après avoir été Gollum, Kong et bientôt le Capitaine Haddock. A noter que Tom Felton, croisé en convention, tient encore un rôle de peau de vache… Rappelons qu’il est plus connu sous le nom de Drago Malfoy…
Un film à voir !
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