Warner persiste et signe encore une performance en rebootant une franchise culte et lui insufflant un souffle épique rarement atteint, une intensité rare et de fortes émotions. Man Of Steel pourrait bien devenir au même titre que Dark Knight une référence cinématographique.
Les superlatifs ne manquent pas pour décrire ces 2h23 de pur spectacle, où tout est pensé pour divertir, émouvoir le spectateur avec un sens inné de la mise en scène, du montage et de séquences grandioses renforcées par des effets spéciaux impressionnants. Man Of Steel c’est puissant, dévastateur, intense, oui c’est bien cet adjectif qui reviens sans cesse. Après un début ultra percutant et prometteur bon nombres de productions auraient péché par un manque de rythme mais pas ici. Zack Snyder nous agrippe et ne nous lâche pas et offre une renaissance à l’un des personnages cultes du monde des comics américains.
Tout est repensé, redéfini, pas simplement copié. Une vraie relecture du mythe du costume à l’histoire. Qui dit dit reborn dit aussi nouvel acteur et c’est Henry Cavill qui a hérité du rôle, personnage qui devrait le marquer pour longtemps et lui ouvrir d’autres portes. Un atout charme pour le public féminin en tout cas. Autre personnage très fort : Jor-El , le père de Kal incarné par Russel Crowe, juste parfait. Michael Shannon lui confirme ses talents de « bad guy » en général Zod. Diane Lane et Kevin Costner ne sont pas très en vue et Amy Adams aura surement un rôle plus consistant dans une suite.
L’histoire que l’on connaissait déjà est modifiée, revue, réadaptée et nous tiens en haleine en mélangeant des flashbacks, du temps réel, la découverte des souvenirs, des origines de Clark Kent. On raille souvent ces blockbusters pour un manque total de finesse et des scénarios bâclés, Man Of Steel peut se targuer d’être à la fois un vrai défouloir visuel et sonore mais aussi un film intelligent.
Visuellement on vous le disait c’est du très haut niveau, le nouveau costume est vraiment superbe et on oublie très vite le slip rouge de l’original, un côté plus dark à l’image du film. Côté effets spéciaux le film en regorge et c’est juste incroyable et d’une fluidité. Il fallait bien ça pour mettre en scène un homme d’acier et exprimer la force du personnage et de ses opposants.
On ne peut pas finir sans évoquer le score de Hans Zimmer qui réalise une fois de plus un soundtrack fantastique avec des moments de bravoure. SI on reconnaît le style du compositeur Hans a crée un nouveau thème et des musiques épiques. Du très beau travail.
Allez s’il faut trouver un défaut la 3D qui n’apporte pas grand-chose et assombrit un peu le film. Les conversations 3D sont rarement probantes si on ne tourne pas en natif dans cette technologie.
La vraie épreuve commence maintenant et Man Of Steel 2 déjà annoncé parviendra t’il au même titre que Dark Knight Rises a surpassé son aîné, on l’espère.
C'est en 1932 que nait le personnage de Superman sous les éditions Detective Comics, alias DC, avant devenir un personnage phare au mois de juin 1938. Cet icône de la bande dessinée d'avant et d'après guerre est connue et reconnue pour son costume bleu accompagné de son slip et de sa cape rouge. Après être apparu dans moultes bandes-dessinées, l'homme de Krypton fait son apparition au cinéma sous les traits du regretté Christopher Reeves et derrière la caméra de Richard Donner.
Les années ont passées, les bandes-dessinées restent légendaires, les films ont marqué l'histoire et les producteurs ont lancés une première série télévisée sur les aventures de Lois & Clark dans lesquelles Dean Cain, croisé en convention l'an passée et Teri Hatcher (après son passage à MacGyver et avant Desperate Housewives). La série est carton malgré la présence d'un Superman mexicain et s'achève avec l'arrivée d'une nouvelle série télévisée sur la jeunesse de Superman (les années lycées). Pendant ce temps, le réalisateur du cultissime Usual Suspect sort son Superman avec Brandon Routh, croisé deux fois en convention et Kevin Spacey, Franck Langella, Kate Bosworth et Parker Posey, tout quatre venus à Deauville en quelques années. Le film dévoile de façon moderne un Superman face à son ennemi juré Lex Luthor. Le film, malgré quelques bonnes idées, est un flop mondial... Brandon Routh a bien du mal d'ailleurs à s'en remettre... comme Superman.
L'année 2013 marque donc le retour de Superman sur les écrans. Depuis plus de deux ans, nous découvrons des clichés, des images, des teasers, des trailers et des affiches présentant le nouveau Superman et c'est donc avec une certaine excitation que l'on le découvre dans les salles obscures. A la réalisation, Zack Snyder... Rien que ce nom là peut inquiéter. L'homme, un génie visionnaire, a explosé il y a quelques années, avec le phénomène 300 dont la qualité graphique, les effets visuels et les couleurs ont impressionnés par le style. Le réalisateur s'est attaqué ensuite aux Watchmen et à Sucker Punch. Deux films au succès mitigé mais aux qualités indéniables dans l'aspect graphique de la chose...
Du coup, malgré une production signée Christopher Nolan, j'avais une certaine appréhention en allant le visionner. La première chose qui frappe, sur ce film de 125 minutes, c'est ce mélange entre des images présentant la naissance de Kal-el, la jeunesse de Clark, l'arrivée de Superman... tout ça en même temps, avec un mélange graphique rappelant le style bien connu de Snyder. Puis apparaît, dans son costume, le Superman, joué par l'ancien mannequin Henry Cavill ; relativement crédible dans son costume de l'homme de fer ; où on retrouve la grâce, la beauté, le style de Reeves sans ce charme légendaire. Le film s'oriente, comme le veut le style Nolan, à être plus sombre. On présente un personnage torturé et non pas un super héros. Un enfant venu de l'espace, élévé par des agriculteurs (Diane Lane et Kevin Costner), orphelins de ses parents (Russell Crowe et Ayelet Zurer) dont le principal ennemi, le général Zod (Michael Shannon) souhaite sa mort... L'antihéros devient le héros de la nation (et de la bannière étoilée) pour avoir repousser une attaque imminente. Le film se veut sombre avec des scènes de combats impressionnantes, mettant évidemment KO les précédents films (effets spéciaux ayant évolués, associés à la 3D et l'IMAX). On prend plein les yeux et ça fait du bien malgré la destruction d'un des points d'ancrages de films, séries et bd précédentes, à savoir le lien secret de l'identité de Clark Kent face à Lois Lane (Amy Adams) au Daily Planet (chapeauté par Laurence Fishburne).
Sous ce casting incroyable et une bande originale déroutante d'Hans Zimmer, qui fait disparaître, le thème d'origine de Superman (John Williams), le film est du pur divertissement alliant le début de la romance, apportant donc le côté émouvant à l'histoire de ce nourrisson envoyé sur notre planète pour éviter que les kryptoniens ne disparaissent, alliant des combats dantesques entre Zod et Superman avec une action tonitruante dans la dernière demi-heure. Man of Steel a tout pour un carton... mais personnellement, habitué des films précédents, je suis gêné par l'absence du côté suspence dans la relation Lois Lane & Clark Kent, pourtant primordiable dans l'histoire de Superman et puis un second point plus lié au calendrier. Le film sort une semaine après le deuxième épisode de Star Trek... Du coup deux gros blockbusters spaciaux en 1 semaine (pour ceux qui n'ont pas la chance d'être inviter aux avants-premières ou projections presses), c'est peu grisant et presque décevant... A tel point qu'on a du mal à apprécier le film à sa juste valeur.
Reste que Man of Steel est un grand film, le meilleur cru de Zack Synder, celui qui va réellement lancer sa carrière ainsi que celle de l'acteur Henry Cavill... même on sait que rebondir après avoir été Superman n'est pas chose facile... Gageons que le succès du film ouvrira certaines portes...
Zack Snyder réalisateur du roman graphique 300, c'était déjà essayé à l'adaptation de comics comme sur le très réussit Watchmen et a part la suite connu un petit passage à vide avec les semi-échecs du Royaume de Ga'Hoole et du moins aimé Sucker Punch. Celui-ci revient avec Superman, qui est une saga ayant connu des déboires notamment avec Superman Returns de Bryan Singer. Bonne nouvelle car Chris Nolan et Emma Thomas sont à la production et également le réalisateur de la trilogie TheDark Knight est à l'écriture du scénario avec David S. Goyer (trilogie The Dark Knight ou encore Call of Duty : Black Ops II pour les gamers). De plus, un visage inconnu est choisi pour incarner le Kryptonien, celui de Henry Cavill (Les Tudors, Les Immortels).
Man Of Steel, nouveau petit bijou de la Warner, s'ouvre sur une scène d'introduction qui nous annonce tout de suite la couleur.On se retrouve sur Krypton en fin de vie, des décors magnifiques, des scènes d'action énormes et une introduction parfaite des protagonistes de l'histoire. Le film ne s'attarde ni sur l'enfance de notre super héros ni sur la relation Jonathan Kent/Clark Kent (ce qui est dommage pour cette dernière), ces seuls passages sont sous forme de flash-black. Par ailleurs, la relation entre Jor-El (Russell Crowe) et son fils est beaucoup plus mise en avant, ce qui est un point positif. Durant tout le long métrage, les scènes de combats seront omniprésentent, celle-ci s'intègrent parfaitement bien, et parfois nous rappelleront Injustice. Le grand méchant, le Général Zod (Michael Shannon) accompagné de ces hommes et de la redoutable Faora-Ui seront prêt à tout afin de faire craquer notre héros. Autre point fort de ce film, Hans Zimmer qui revient une fois de plus avec un score fabuleux. Petit point faible mais pas des moindre, la 3D qui est en fait une conversion et assombri trop le film. Elle sera néanmoins plaisante à regarder pour la scène d'introduction et lors de quelques scènes mais sans plus. Ce qui aurait été intéressant, c'est d'accentuer la 3D sur les scènes de vol afin d'immerger plus le spectateur pour créer une expérience unique.
Après un petit passage à vide et des fans qui ont eu peur lors de l'annonce de Zack Snyder aux manettes d'un tel projet, Man Of Steel est bel et bien une réussite. Avec des décors somptueux, des scènes d'action de folie et une BO du tonnerre rien ne peut arrêter cette superproduction. Déjà en tête au box-office Américain, ce film est le coup d'accélérateur dont la Warner avait besoin pour pouvoir mettre en place une trilogie (?) et surtout pour lancer le fameux Justice League tant attendu par tous.
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