Il aura donc fallu attendre plus de 11 ans pour voir un nouveau film de la franchise Scream qui marque le grand retour du duo gagnant Wes Craven/Kevin Williamson.
Scream en 1997 avait marqué les esprits et relancer un genre en perdition : le slasher Movie. Si le film a connu deux suites plus ou moins efficaces ( bonne idées dans le 2 , 3 assez insipide ) on ne pensait pas revoir un jour le célèbre tueur Ghost Face et ce costume si identifiable.
La force de Scream au-delà de son extrême violence provenait aussi de son tueur emblématique comme dans tout bon slasher qui se respecte. Mais intéressons nous à ce 4ème opus qui est bel et bien une suite aux autres films , se passant 10 ans après les événements tragique de Woodsboro.
Scream 4 s’intègre parfaitement dans le cadre actuel et use de toutes les dernières technologies : Iphone et ses fameuses apps , Internet, télé-réalité… Une mise à jour bénéfique pour la franchise. Wes Craven n’hésite pas non plus à employer l’autodérision et l’humour noir , ce qui acquiers au film une vraie originalité et du peps. On s’éloigne ainsi du film original tout en s’en rapprochant par bien des aspects.
Scream 4 reste avant tout un thriller violent, même si on s’attendait a plus d’originalité dans les meurtres et surtout plus d’hémoglobine car le film n’en regorge pas. Reste que l’on éprouve un malin plaisir à revoir Ghost Face étriper ces victimes, les piéger et les pourchasser.
La galerie de personnages est assez vaste et on retrouve tout le cast original auquel viennent se greffer de nouvelles têtes ce qui fait d’autant plus de victimes potentielles ou de coupables ; Car ne nous le cachons pas l’intérêt de Scream est de trouver le ou les responsables du massacre , le pourquoi du comment comme dans tout polar.
Le rythme est soutenu et chose rare le film bénéficie comme le numéro 1 d’une intro et conclusion réussies.
Scream 4 sans éclabousser est une bonne surprise, un slasher à l’ancienne qui a su s’intégrer avec brio dans le contexte actuel et se jouer de l’existant avec un humour noir et une autodérision assumée. Ca va trancher sur grand écran.
16 juillet 1996… La France est touchée de plein fouet par un film événement. Un tueur drapé de noir affublé dans un masque s’en prend à une bande de jeunes de Woodsboro. Les meurtres s’enchainent à grande vitesse dans un déluge de sang et de boyaux. La fine lame attaque avec dextérité et relance un style bien peu fréquent en salles. Aux commandes du premier opus, Wes Craven, maître dans le domaine, renoue avec ses origines et propose une parodie des films tels que « La Colline à des yeux » ou « Halloween »… Oui, mais la comédie annoncée se transforme en épouvante pure… La naissance du Slasher-movie.
Fort d’un succès mérité, Ghost Face est de retour en salles françaises le 8 juillet 1998. Même casting, même ambiance, plus de sang, plus de mort et plus de suspense. Le phénomène est clairement relancé et se termine en salles le 19 avril 2000 pour un troisième opus.
Depuis le genre a disparu… Car il faut bien le reconnaître, pendant une décennie, il était coutume d’avoir le petit Slasher-movie chaque année associé à un ou deux gros blockbusters… Maintenant, nous mangeons du film d’animation ou des Super Héros, en veux-tu, en voilà !
La rumeur a persisté pendant près de 10 ans… puis miracle, une confirmation… Ils reviennent… Tous et toutes ! Car « Scream » ce n’est pas seulement un Ghost Face, ce n’est pas seulement un réalisateur, c’est un ensemble lié aussi à un casting ! En effet, autant, on a vu passé des têtes (dans tous les sens du terme) dans « Scream » mais c’est toujours les trois principaux qui reviennent, à savoir Courteney Cox, Neve Campbell et David Arquette.
Il faudra donc attendre le 13 avril 2011 pour voir revenir le tueur et il est clairement très énervé. La séance découpage commence d’entrer et l’ensemble se termine dans un bain de sang monumental.
Outre la présence de ce casting de baroudeurs, Wes Craven renouvelle le genre en récupérer des acteurs du petit-écran. La plupart sont connus et reconnus et ce mélange des genres donne une très bonne surprise.
Et comme toujours, trouver le (s) coupable (s) est véritable jeu dans lequel Wes Craven semble s’amuser à nous faire chercher en éliminant les potentiels coupables !
Bref, « Scream 4 » est un retour aux sources qui fait du bien. Il faut certes aimer le genre mais j’y ai clairement passé un super moment ! On attend d’ailleurs un volume 5, peut-être…
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Tous les avions et hélicoptères utilisés dans Scream 4