Un nouveau film de Zack Snyder c’est comme un grand cru, plus on l’attend plus il est bon , c’était donc avec une certaine impatience et après des bandes-annonces alléchantes que nous nous rendions dans les salles obscures. Sucker Punch vous mettra KO visuellement et ce dès les premières minutes, la séquence d’intro jouissant à elle seule d’un travail graphique phénoménal, on reconnaît d’entrée de jeu l’univers visuel du réalisateur, cette image travaillée , ses ralentis, gros plans, zoom , une image colorée. Scotché le spectateur assiste à une suite de tableaux vivants : du grand art. Le maître mot est Délire, un déluge d’effets spéciaux saisissants, d’explosions, de combats vertigineux et de belles vengeresses. Un film démo hallucinant qui éblouit nos pupilles. L’histoire se met en route peu à peu et on bascule dans un Monde imaginaire à un rythme soutenu.
Seulement, et il y a un mais , l’idée très originale du départ s’essouffle aussi très vite et Zack Snyder se trouve pris à son propre piège à vouloir trop en faire et mettre ses inspirations. Impossible de ne pas penser à Kill Bill, le seigneur des anneaux ou autre I Robot et puis le trop répétitif s’empare du spectateur. Très vite plongé dans l’univers et absorbé par le déluge d’images , on a qu’une hâte c’est d’en voir plus et s’émerveiller encore et encore, mais plus le temps passe et plus la démo devient lourde et surtout répétitive. On regarde sans déplaisir mais avec moins de bonheur qu’au début.
Le casting est très réussi et les costumes et décors à la hauteur des images voulus par le réal : superbes. On appréciera aussi tous les petits détails sur les différents opposants à nos héroïnes.
La bande-son tonitruante est également l’un des points forts du métrage et vous en mettra littéralement plein les oreilles. Quand on vous disait que ce film serait le parfait Blu-Ray démo pour vos platines, on ne vous mentait pas.
Sucker Punch regorge d’action et de cascades, une vraie prouesse artistique et une vraie bonne ambiance. Il est d’autant plus rageant d’avoir cette impression mitigée en sortant de la projection, pas d’avoir assister à un mauvais film loin de là mais de ne s’être pris qu’un coup de poing et de s’être relevé. Le Ko n’était pas loin. La Faute aussi à un final que l’on attendait plus ravageur et mieux amené.
Sucker Punch reste un spectacle visuellement grandiose mais un poil trop répétitif et un final en déca du reste.
Après l’événement « 300 » et l’intriguant « Watchmen », le réalisateur coqueluche américain Zach Snyder nous revient avec un film dont graphiquement et musicalement novateur, encore…
Au casting, le réalisateur affiche cinq jeunes belles plantes du cinéma américain associées à une plante déjà bien connue. En effet Carla Gugino, attendue dans Elektra Luxx, est aux côtés de Jena Malone (de l’excellent « Saved ») que l’on voit trop au cinéma, Jon Hamm (« The Town »), Emily Browning (« Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire » qui a bien grandit), Vanessa Hudgens (la coqueluche de Disney) et Jamie Chung (la fameuse Chichi…). On retrouve par ailleurs Scott Glenn et Oscar Isaac.
Autant, il est indéniable que le film apporte un aspect graphique impressionnant associé à une bande-originale tonitruante ainsi qu’un casting des plus alléchants… Autant l’histoire du film n’est qu’une illusion sans intérêt.
Concrètement, un asile de femmes malades mais fatales se transforme en club de jeux et de luxures où les médecins sont macs. Chaque sévices se transforme en dance sensuelle où les filles s’évadent vers des univers parallèles où elles combattent leurs ennemis.
L’histoire initiale est intéressante puisqu’elle présente une forme d’évasion lors d’actes présentés ici mais le film se transforme alors en répétition, type jeu vidéo. Chaque évasion donne lui au même type de scènes où actions, violences et petite jupe sont à foison. Dès lors, on a le sentiment de se retrouver dans un shoot’em’up banal où des développeurs auraient accentués l’intérêt sur le charme des filles et la qualité des animations au déficit de l’histoire.
Outre cette répétition qui finira par gonfler le spectateur, on peut se demander aussi de l’intérêt d’un tel film malgré cette bonne idée initiale.
Malgré tout, « Sucker Punch » est un film d’animation dont l’intérêt se révèle grâce au casting. A l’instar de plusieurs jeux vidéo, ces jolies poupées en jupes très courtes combattent contre des robots, des mutants, des zombies ou des montres… Classique ! Notons par ailleurs, les ressemblances avec « I’Robot », « Les Seigneurs des Anneaux » ou « Resident Evil » sont très clairement connus et reconnus dans le film.
Alors Zach Snyder nous offre un film somme toute agréable mais loin d’être culte. Il n’en demeure pas moins qu’il fait déjà parti de ma Bluraythèque… Maudite Collectionnite Aigue des Collectors
Zach Snyder est un réalisateur détonnant. Une filmographie pour l'instant un peu maigre, mais 100 % de réussites. De l'armée des morts, en passant par 300 ou Watchmen, il s'est « contenté » de monter des adaptations, de les remettre au gout du jour, avec une réalisation extrêmement pêchue, punchy, moderne, avec une certaine prédisposition pour le fond vert et le hautement spectaculaire. Et ça marche !
Cependant, Sucker Punch se détache du reste de sa filmographie, car il s’agit du premier film de Snyder se basant sur un scénario original. C’est donc le premier film sur lequel il n’avait aucun support visuel sur lequel travailler et s’inspirer. Le premier film sur lequel seul son imaginaire allait servir son incroyable talent, et pas celui d’un Dieu de la BD tels que Frank Miller ou Alan Moore. Et ça marche !
Sucker Punch est une vraie découverte. Quand on voit la bande-annonce et le pédigrée du réal, on s’attend à un délire visuel, à de la baston, à des explosions, du spectacle, et à un grand délire visuel (oui, ça fait deux fois, mais c’est pour mieux insister sur ce point là.). Et c’est ce qu’on a dans le film. Une série de scènes dans des univers déjantés (seconde guerre mondiale, héroïc fantasy, science-fiction), avec des nanas sexy (0 % de testostérone, contre point parfait de « 300 »), dans des situations souvent extrêmes pour des combats spectaculaires.
Mais le film va au-delà de ce résumé simpliste. Car Snyder, quand il ne se contente pas de suivre (avec talent) des planches de dessins, a un vrai talent, à savoir qu’il a su donner une vraie profondeur à son film, alors qu’il n’a fait qu’empiler les scènes survitaminées. Quelque part, on pourrait voir en Sucker Punch un croisement entre « 300 » et « Inception ». Baby Doll, l’héroïne, enfermée dans un asile, s’enfermera de plus en plus profondément dans des univers personnels, seul remède pour s’échapper de la réalité… et pour s’échapper tout court ! Le twist final est surprenant, mais presque cousu de fil blanc tout au long du film, les indices étant disséminés çà et là au fur et à mesure que progresse l’histoire.
Les actrices, comment dire, jouent bien leur rôle, même si elles ne sont que les « instruments » au service de la machine bien plus vaste qu’est ce film. On notera quand même la performance d’Emily Browning, éclatante à l’écran, savant mélange de sensibilité pure, et de bestialité, en fonction des scènes.
Emily Browning n’est pas que sympathique à regarder, elle pose aussi sa voix sur la bande sonore, sur des chansons classiques (Sweet Dreams, White Rabbit, i want it all) revisitées et remastérisées par Tyler Bates, le fidèle compositeur de Snyder sur tous ses films. Le mélange est détonnant, se mariant parfaitement bien à l’ambiance du film. Aucune chanson n’est à jeter, et la BO s’écoute très facilement en dehors du film. Enfin, sauf le massacre de Queen version rap, mais là, c’est viscéral, on ne touche pas à l’œuvre du grand Freddy Mercury !
Sucker Punch est un de ces films que j’aime à appeler des « OVNI », des films inclassables. Mais celui-là va très loin, avec un empilement de scènes survitaminées offrant une vraie profondeur psychologique entre la réalité, l’imaginaire, et le lien ténu qu’il y a entre les deux. À voir, et à revoir, pour bien saisir la portée du meilleur film de Snyder (avec Watchmen).
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