Autobots et decepticons sont de retour dans ce 3ème film une fois de plus spectaculaire. Déluge d’effets spéciaux et d’action, TR3 en envoie plein la vue et si on lui reprochera un début un peu mollasson dû à quelques scènes d’expositions, des dialogues, mise en place des persos, la deuxième partie du film est tonitruante avec notamment une destruction de Chicago qui n’est pas sans rappeler les meilleurs films catastrophes.
Transformers 3 c’est avant tout une démo technique éblouissante, la 3D amène une très grande profondeur et quelques effets hors écrans, la bande originale est soignée et épique et les effets spéciaux de qualité. On est impressionnés par les détails des robots et par la fluidité des transformations, des séquences d’action. Le film est un peu moins brouillon que le second opus dans les combats.
Certes on ne peux attendre du scénario une grande recherche, mais l’histoire passe bien. En même temps ce n’est pas ce que l’on cherche en allant voir un film de combats de robots qui nous renvoie direct en enfance.
Megan Fox n’est plus de la partie mais une autre bombe l’a remplacée en la personne de Rosie Huntington-Whiteley , qui sait elle aussi jouer de ses charmes. Pour le reste on retrouve Shia Labeouf et un John Turturro toujours aussi fun.
Transformers 3 reste avant tout un pur divertissement estival , efficace et spectaculaire.
La surrenchère est la spécialité des réalisateurs… Quand un film a du succès, on prévoit automatiquement un second puis un troisième épisode où y ajoute tous les ingrédients des précédents, on zappe le scénario, on balance plus d’explosions, d’effets spéciaux, de blondes écervelées et pulmonés au détriment de l’ensemble. Vous l’aurez comprit… Je parle bien de Transformers 3 dont la sortie fait pâle figure face aux sorciers.
Au casting, sans grande surprise, on retrouve l’ensemble du cast des opus précédents. Exit la bombe Megan Fox et bienvenue à Rosie Huntington-Whiteley… On perd la volcanique femme pour un mannequin, certes jolie, mais si peu naturelle. Elle fait office de pot de fleurs dans un tel film… mais ce n’est pas sa carrosserie qu’on va voir le film mais bien celles des robots.
Tiens, parlons-en, des robots. Y en a partout… Des petits, des grands, des gros, des laids, des méchants, des gentils, des pas-content, des revanchards, des cochons, des drôles, des destructeurs, des sans-pitiés… On finit par plus savoir qui en veut à qui !
Malgré une bonne approche, le film devient vite un combat planétaire sans précédent ni queue ni tête. Ça tire dans tous les sens, les scènes sont exagérées, les morts s’entassent et les robots déraillent. Les scènes dans Chicago démontrent la puissance des effets spéciaux au détriment d’un scénario fiable. A trop jouer sur la surenchère, Michael Bay et Steven Spielberg ont tués le film tout en ajoutant des scènes inutiles. Le film devient donc très long et vite gonflant vu qu’on voit toujours les mêmes scènes.
Autant le premier opus était une excellente surprise. Le second avait apporté son lot de surenchère mais il tenait encore la route… Là, on prend la direction de la stratosphère et on s’accroche…
Sans être un navet, Transformers 3 marque la fin de la trilogie (même si on parle déjà d’un quatrième opus) et n’est qu’un film de plus dans la longue liste de cet été. Un blockbuster qui remplit donc ses attentes.
Transformers, c’est exactement le genre de film dont je me régale. Un grand spectacle, un truc monstrueusement bien foutu, avec des effets spéciaux aux petits oignons, une histoire simple et pas prise de tête, et quelques moments d’anthologie shootés à l’adrénaline pure.
Alors oui, des reproches, on peut en sortir des cagettes entières : un scénario écrit sur le dos d’une carte postale, le rôle de Shia LaBeouf bien souvent exaspérant, le rôle de Patrick Dempsey, proche de l’inutile, et là uniquement pour attirer la gente féminine bourrée de soaps télévisés, le rôle de la blondasse potiche qui ne sert à rien, le role des deux petits robots inutiles à l’humour lourdingue, les raccourcis hyper prévisibles et téléphonés, le vrai-faux départ des robots, le coté larbin du patron de la grande blonde, le duel final entre Shia Labeouf et Patrick Dempsey, la vrai-fausse exécution de Bumblebee… On pourra encore reprocher à Michael Bay un « proaméricanisme » volontairement exacerbé, avec ces foutus ricains qui sauvent encore une fois le monde, et ces scènes gratos de traveling uniquement pour voir passer la star spangled banner… Mais au final, qu’importe !
Car Transformers, c’est un film qui se déguste comme une bonne glace faite maison, un truc dont on salive d’avance, qui te scotche au fauteuil quand on l’a en bouche, et qui laisse une impression sucrée jouissive longtemps après l’avoir avalé.
Joussif, parce que quand on va voir un film pareil, surtout vu la bande annonce, on sait ce qu’on va voir, il n’y a aucune surprise, on y va, on en veut, on en réclame, on en prend plein la gueule, et quand on sort de là, on en redemande. Des robots grands comme des maisons, qui se transforment en gros camions ou en voitures de luxe (subtile le robot Dino qui se change en Ferrari), qui se battent au milieu d’humains un peu perdus, des grands méchants qui deviennent hyper puissants et qui rasent une ville entière, une scène finale grandiose dans un Chicago en mode postapocalyptique (des immeubles en ruine, plus personne dans les rues…), des héros humains qui font des trucs de dingue quand même (le sky jump en wingsuit entre les immeubles est juste énorme), et enfin une baston finale bourrée de testostérone, avec un petit rebondissement qui va bien.
Le tout accompagné par une partition là aussi excellente de Steve Jablonsky, auteur des trois BO, qui connaissait son sujet, et qui a récité ses gammes avec brio. Certes c’est un poil moins inventif que le premier épisode, mais c’est clairement plus épique que le second.
Si vous allez au cinéma pour voir du spectacle, pour vous faire plaisir et ressortir de la salle la tronche pleine d’étoiles, foncez voir ce Transformers là, c’est le show de l’été. Pour les autres, ceux qui aiment pinailler devant les défauts de ce genre de blockbuster, allez donc vous emmerder devant une bouse française, bourrée de toxicomanes, de filles violées, et de platitudes tristes…
Tous véhicules utilisés dans Transformers 3: la face cachée de la lune
Toutes les armes utilisées dans Transformers 3: la face cachée de la lune
Tous les avions et hélicoptères utilisés dans Transformers 3: la face cachée de la lune