
On connaissait le penchant de Guillermo Del Toro pour les monstres. Avec Pacific RIM le réalisateur se fait plaisir mais aussi et surtout aux fans et aux gamins qui sommeillent en nous et qui rêvaient de voir un jour sur grand écran des combats d'envergure entre robots géants et monstres gigantesques.
Pacific RIM doit être pris pour ce qu'il est un divertissement à l'état pur servi par des effets visuels incroyables, une bande originale furieusement rock, électro et héroïque et par des séquences de combats absolument dantesques et lisibles.
Oui le film est bluffant à bien des égards et devrait susciter une certaine excitation pour beaucoup de monde et rappeler de nombreux souvenirs. Cette époque révolue des mangas avec mechas : de Macross à Goldorak. Les influences sont nombreuses et voulues et cette mixité hollywoodienne/japonaise salvatrice.
Visuellement on atteint encore un niveau toujours plus impressionnant et l'animation des monstres et des Jaeger est à tomber.
Del Toro n'a pas son pareil pour distiller des scènes de pure folie, maîtrisées de bout en bout. La symbiose avec les Jaeger en est un très bel exemple. Les scènes de pilotage sont électrisantes.
On avait vu ce qu'un hellboy 2 nous offrait côté bestiaire et on attendait au tournant le réal avec pacific et ses Kaiju. Del Toro réussi le test sans faille : les monstres sont énormes , puissants , bien vilains et assez diversifiés .
La bande originale a vraiment sa part dans la réussite du film et apporte un impact non négligeable dans les phases de combats.
Alors oui on pourra toujours émettre quelques reproches sur un scénario un peu facile , une petite baisse de régime de temps a autre , et l’idée de la symbiose neuronale qui aurait peu être plus poussée mais pour le reste un blockbuster estival gigantesque. Et comme avec le cultissime 300 on retiendra une phrase : Today we are cancelling the Apocalypse!
Del Toro et Warner nous offrent un superbe cadeau et on les en remercie.
Nicolas Lepretre