
Le week-end dernier s'est déroulé la finale du grand contest France de Laser Game à l'occasion de la sortie prochaine du film La Stratégie Ender. Venus des 4 coins de la France les finalistes se sont affrontés au Laser Game Evolution de Charenton , endroit que nous avions déja visité pour un autre évenement ciné. Nous étions présents mais ne nous sommes pas frottés à la crème de la crème mais aux représentants de la blogosphère ciné et jeux vidéo et quelques guests de Metropolitan. 4 parties de folie dans un labyrinthe de 300 m2. Votre serviteur a fini sur le podium à la 3ème marche. Un endroit que l'on vous recommande chaudement d'autant qu'il vous est possible de n'y aller qu'entre amis et de vous privatiser l'une des salles.
Mais n'oublions pas le film La Stratégie Ender, adapté du best-seller du même nom. Nous avons pu voir le film et voici ce qu'en pense Nicolas Leprêtre:
Dans le milieu de la SF il est rare de nous surprendre et à l'annonce de l'adaptation du best-seller de Orson Scott Card : La stratégie Ender on pouvait légitimement craindre un film trop formaté pour les plus jeunes spectateurs et un public large mais il n’en est rien.
La Stratégie Ender est une réelle surprise et une autre approche du genre. Si bien sur les références sont nombreuses et que l'on reconnaît des scènes empruntées ou similaires à d'autres films (rien de négatif la dedans bien au contraire) Ender se détache par sa construction, son histoire, ses rebondissements et son rythme. On ne s'ennuie pas une seconde et surtout on se prend au jeu de guerre.
Le jeune acteur qui incarne Ender : Asa Butterfield (Hugo Cabret c’était lui déjà) est parfait, juste ce qu'il faut d’arrogance, de maîtrise, d’émotions. On le reverra pour sûr. Harrison Ford lui apparaît un poil fatigué et reste le sparing Partner du film.
Les effets spéciaux sont très réussis, notamment la salle d'entraînement en apesanteur et le simulateur géant très impressionnant.
On n'oubliera pas non plus le superbe score de Steve Jablonsky qui allie à merveille des envolées lyriques et des thèmes plus mélancoliques.
Le film n'est pas exempt de défauts et On lui pardonnera des erreurs, le personnage de Ben kingsley n'apporte pas grand-chose et sa prestation non plus, quelques décors un peu "faciles», quelques clichés aussi sur d'autres second rôles mais bon.
Vivement la suite.
Nicolas Lepretre