Hugh Grant est découvert par le public anglais en 1982, dans "Privileged", film qu?il avait tourné tout en poursuivant ses études à Oxford. Cinq ans plus tard, la révélation avec "Maurice", son premier vrai succès au cinéma. Il remporte d?ailleurs pour ce rôle le prix du meilleur acteur au Festival de Venise.
Par la suite il se voit confier plusieurs rôles dont celui de Chopin dans "Impromptu" (James Lapine). Parallèlement à cette carrière cinématographique prometteuse, l'Englishman in Hollywood se produit souvent sur scène ("L?éventail de lady Windermere", "Hamlet").
Après avoir retrouvé James Ivory dans "Vestiges du jour", il s?impose à la scène internationale avec "Lunes de fiel" (Roman Polanski), aux côtés de Kristin Scott Thomas et surtout "4 mariages et 1 enterrement" (Mike Newell): un triomphe critique et populaire.
Fort de ces succès, Hugh fait ses débuts dans le cinéma américain, avec "Neuf mois aussi", remake du film de Patrick Braoudé. Pour autant sa carrière américaine n'atteint pas des sommets.
Résolument british, Hugh Grant n'est jamais meilleur que sur sa terre natale: cartographe obtu dans "L?Anglais qui gravit une colline et descendit une montagne" (Christophe Monger), Edward Ferrers dans l?adaptation du roman de Jane Austin, "Raison et sentiments" (Ang Lee).
La carrière d'Hugh ne compte pas que des succès loin de là: "An Awfully Big Adventure" de Mike Newell, ne sortira pas en France pour cause d'insuccès absolu dans le reste du monde. S
ans oublier un moment d?égarement sexuello bucal surexposé ...
Un peu à l?image de Julia Roberts, qui avait renoué avec le succès en reprenant son statut de capricieuse ("Le Mariage de mon meilleur ami"), Hugh Grant excelle dans les comédies romantiques "à l?ancienne".
En toute logique, les deux stars se croisent un jour, à "Notting Hill" précisément. Où Hugh Grant dévoile une fois de plus tout son charme de british gentleman.
Depuis il ne cesse d'exploiter ce registre: chez Woody Allen ("Escroc mais pas trop"), ou encore dans "Bridget Jones", où il approfondit son personnage de british dragueur romantique, en y introduisant un soupçon de cynisme et de méchanceté.
Prisonnier de cette image charmeuse, sa popularité continue de briller à son zénith pour le plus grand bonheur de ces dames ...
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