Plongée dans l’horreur du Dark Web et du traffic d’être humains avec ces chambres Rouges, mythe ou réalité qui ne vont pas vous laisser indemnes et vous prendre aux tripes tout en nous interrogeant sur l’âme humaine et ses déviances.

Un film malaisant au possible et superbement interprété par Juliette Gariépy dans ce rôle mystérieux toujours sur le fil entre son obsession pour l’accusé façon groupie et sa recherche de la vérité en fouillant et visualisant l’horreur. 
Le film ne sombre jamais dans l’horreur graphique et tout au plus aurons nous le droit à deux trois images flash ou des enregistrements audio mais la thématique, les sous entendus, les scènes de procès avec les contre interrogatoire et l’horreur des situations et des sévices subis auront de quoi vous faire mal. 

Certains diront on ne voit justement pas l’immontable mais avions nous envie d’assister à des tortures innommables ? Certainement pas et c’est là toute la force du film de puiser dans l’imaginaire rendant le tout encore plus insoutenable. 

Mais non seulement Les Chambres Rouges nous décrit cette « réalité » cachée mais aussi développe ce phénomène malheureusement trop réel avec encore aux informations récemment de groupies, surtout des jeunes femmes qui se prennent d’amour pour des détenus et se voilent la face. On pense d’ailleurs à une scène totalement aberrante au procès … 

Un film double, un vrai thriller et une incursion dans la folie humaine. 

Note : 8,5/10