Hercule Poirot est de retour dans une nouvelle aventure dans la mystérieuse Venise en empruntant légèrement la voie du fantastique dans un film toujours aussi théâtral et maitrisé.

Kenneth Brannagh aime la dramaturgie et avec ce personnage il a de quoi laisser transpirer son amour pour la mise en scène, le placement des personnages dans ce 3ème film qu’il adapte et qui se prête totalement à l’intrigue dans un quasi huis clos, la majeure partie du métrage se déroulant dans un Palazzo italien.

Il y a évidemment ce cadre magique, la belle Venise avec tous ses secrets , son charme apparent, ses canaux, ses ruelles étroites, ses bâtiments et d’autant de pistes et un terrain de jeu pour un polar. Mais il y a surtout cette bâtisse qui respire, qui vit, à la fois délabrée par moments, humide, très richement décorée par d’autres et assez grande pour s’y perdre et jouer avec le spectateur sur les perspectives. D’ailleurs le cadre du film donne une vision très particulière avec des plans larges et un point de vue particulier.

Il y aussi le casting toujours aux petits oignons avec en tête cet Hercule Poirot que l’on aime beaucoup. Mais aussi Tina Fey, Michelle Yeoh, Kelly Reilly….

L’intrigue policière réussie jusqu’à la fin avec ses secrets et surprises et enfin le fantastique qui ne prend pas le pas sur le reste mais fait une entrée intéressante dans le film. Un petit plus qui change la donne ;

Ce Mystère à venise est une enquête très réussie aussi charmante que prenante.