Retrouvez nos avis sur les films de cette édition. 

Sanatorium under the Sign of the Hourglass

L'histoire :

Un homme prend le train vers un sanatorium sans nom où son père vient de décéder. Le temps est aboli, les repères se brouillent à l’intérieur d’un univers à la fois étrange et familier.

Notre avis :

Le cinéma est souvent appelé 7ème art et ici avec Sanatorium on est bien en présence d’une œuvre singulière très clivante ça il faut l’avouer tournée en polonais et un mélange artistique entre animation, prises de vue réelles, utilisation du noir et blanc et d’effets de répétition. 

Un film qui sombre et nous fait sombrer dans la folie, ne sachant pas trop où va ce train si ce n’est en enfer. 

Etrange, étrange. 

Kill

L'histoire :

En suivant Turika dans le Rajdhani Express pour l’empêcher d’être mariée de force à New Delhi, Amrit, membre des forces spéciales, ne s’attendait pas à être confronté à un groupe impitoyable de voleurs de train qui prennent en otage les passagers. S’engage alors entre les wagons une lutte sanglante sans merci.

Notre avis :

Vengeance next level ! Ça part comme un film Bollywood pour basculer dans le revenge total, sanglant, implacable le tout dans un train en marche. Le concept jusqu’au bout !

Voilà un film aussi étonnant que percutant. Kill est un film en deux actes, une première partie qui emprunte certains codes du cinéma de Bollywood avec ses ralentis, ses gros plans, son histoire d’amour surjouée puis tout bascule dans le film bien vener après un fait dramatique. 

Deux facettes et surtout une partie thriller / action bien menée qu’on ne connaissait pas forcément du cinéma indien adepte des copies, des superlatifs, des scènes impossibles. Là un homme qui va tuer et de façon spectaculaire tous les bandits dans un espace clos, un train et remonter ainsi jusqu’à son ennemi principal. 

Il y a un petit côté jeux vidéo et forcément on repense à The Raid lui aussi qui envoyait son héros dans un immeuble infesté de tueurs. 

Mais Kill se paye des moments de pur drame, un peu de comédie et des mises à mort très violentes. 

Kill va vous réveiller ! 

Apocalypse 2024

L'histoire :

Sept ans après la guerre mondiale de 2017, la Terre n’est qu’un vaste désert où les survivants vagabonds errent et s’entretuent. Vic est l’un d’eux et communique par télépathie avec son chien. Ils vont découvrir l’existence d’un monde d’en bas, une civilisation de privilégiés qui exploite la misère extérieure…

Notre avis :

Quelle bonne surprise . Un film post apo sur un duo homme / chien qui communique par télépathie à la recherche de femmes et de bouffe . Ça c’est du pitch et le film étonne sur plein de thématiques. 

Un film qui en serait presque attendrissant entre ce duo, cette complicité si ce n’est que cet homme ne vaut pas mieux que les autres qu’il croise et qu’il n’a qu’en envie copuler et manger. 

Le film est très étonnant et assez radical, très cynique et dépeint déjà une Amérique bien malade. Et ce jusque dans ses derniers instants. 
 

Ichi the Killer

L'histoire :

Un chef yakuza est soupçonné de s’être enfui avec une somme considérable. Son bras droit sadique et masochiste, persuadé que son patron a été enlevé, le recherche en torturant tout ce qui bouge. Les soupçons vont vite se porter sur l’ingénu Ichii...

Notre avis :

Ce film c’est quelque chose . Œuvre culte du réalisateur prolifique Takashi Miike Ichi The Killer est de retour avec Carlotta dans une version remasterisée 4K qui vous donnera l’occasion de bien apprécier la boucherie à l’écran avec tripes et boyaux, sang qui gicle et scènes de tortures à tout va.

Il faut dire qu’avec son anti héros tueur sadique aux méthodes extrêmes et qui se paye la tête d’affiche on est servis. 

Ichi the Killer est un film ultra violent, très graphique et gore qui ne laisse pas indifférent à sa vision. Oui vous entendrez des eurgh, bahhhh mais aussi des rires, oui oui. 

Un délire japonais jusqu’auboutiste qui donne une autre image des yakuzas et du milieu. 

Attention ça tâche !